Après des études de philosophie, et diverses expériences d’écritures, Catherine Peillon, auteur et directrice artistique, revient à une nécessité ancienne : l’expression dans le domaine photographique et des arts visuels. Elle y a longtemps travaillé « clandestinement », sous pseudonyme, puis a choisi de signer sous son nom à partir de 2007. Après « Déplacé » en 2008 à la Fondation Royaumont, « Mythologies » en 2013 au Chenal bleu de Montreuil, « Si photographes » à la galerie Univers (Paris XIe), « Eleusiniennes » à la galerie Jeudi soir (Paris XVIIIe) puis « Passaggio » dans les Cévennes, « Ulixès » chez Sabine Puget au Chaâteau Barras (Var) puis dans le cadre de Nuit Blanche 2019 à Paris. Elle travaille sur plusieurs nouvelles expositions et séries et finalise son premier film «Amers lointains».
Sa recherche paradoxale et entêtée : rendre visible le visible…
Immergée depuis toujours dans le monde mythologique et musical, elle fonde en 1989 le label de disques l’empreinte digitale. De la musique ancienne à la musique contemporaine, des musiques de transmission orale aux traditions urbaines, le fil conducteur est celui de l’exigence, de la découverte et de la création. Elle continue aujourd’hui à assumer la direction artistique du label en se consacrant en particulier à la musique contemporaine.
Elle participe dès l’origine à l’aventure de la revue littéraire et de débats d’idées centrée autour des deux rives de la Méditerranée La Pensée de midi (éditée chez Actes Sud) à laquelle elle collabore régulièrement et dont elle a coordonné deux numéros : « Mythologies méditerranéennes » « (2007) et « Les Chants d’Orphée, musique et poésie » (2009).
Elle signe plusieurs livrets d’opéra ou oratorios (« Météoriques», « Vivant », « Les deux Abel »…) et prépare aujourd’hui plusieurs publications littéraires (« Lettre à Xenos », « Pas toute ») et pour le théâtre (« Et les nuées »).
En 2019, elle invente un jeu oraculaire, « Les murs parlent » qu’elle expérimente auprès de ses proches et dans les cafés.